La population du Val d ’Oise se paupérise me disait il y a quelques jours un membre du personnel médical del’hôpital de Pontoise.
– «Working poor» personnes qui travaillent régulièrement mais qui demeurent dans la pauvreté du fait de la faiblesse de leurs revenus
– Personnes sans domicile fixe
– Femmes seules avec enfants vivant dans des hôtels sociaux
– Personnes âgées isolées au pouvoir d’achat affaibli par la hausse de la CSG
– Surpeuplement (en hausse) dans les logements (voir le rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre 2018 – lien ci-dessous)
Sans oublier :
– les personnes sans papiers que l’industrie du bâtiment et de la restauration utilisent,
– les migrants qui fuient la guerre civile, les destructions, les bombes à gaz, la misère, l’arbitraire de leurs gouvernants.
Les enfants sont de plus en plus touchés par cette crise sociale constatent les enseignants – enfants sans repères,
difficultés scolaires, santé fragile (mal-logement, nourriture…) – ils subissent de plein fouet les conditions précaires d’existence de leursparents –
Les raisons sont multiples
– chômage, manque de logements sociaux, loyers trop chers
– coupes dans les APL et les contrats aidés
– baisses importantes des subventions de l’État au niveau des associations ainsi que des mairies- désengagement peu à peu de l’État –
– familles éclatées
– niveau scolaire insuffisant, manque de formation…
– divers handicaps…
Les communautés Emmaüs et les associations sont de plus en plus sollicitées.
Des chaînes de solidarité se mettent en place dans les associations mais aussi dans les services publics pour venir en aide à toutes ses
personnes afin de leur apporter un peu de réconfort et de soutien moral.
Vos dons et vos achats à E mmaüs permettent de financer nombre de projets d’aide à tous les niveaux (local,national et international)
(E.Mateos -Cergy)
(30/01/2018 | Crédits photos : © Ronan Mérot / iciBarbès)
La 23e édition du rapport annuel sur L’État du mal-logement de la Fondation Abbé Pierre livre une nouvelle description de la crise du logement. Si le marché de l’immobilier affiche une bonne santé générale, 4 millions de personnes restent mal logées ou privées de domicile, tandis que 12 millions voient leur situation fragilisée par la crise du logement.
Au total, près de 15 millions de personnes sont touchées, à un titre ou à un autre, par la crise du logement.